Publié le 28 Mars 2023
Alors que le contexte actuel nous plonge dans une véritable crise de l’énergie, de nombreuses mesures sont prises pour optimiser la performance énergétique des biens. À commencer par le DPE (diagnostic de performance énergétique), ayant vocation à faire le point pour trouver les solutions les plus écologiques et économiques.
Fondamental pour mesurer la consommation énergétique d’un bien, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre, le DPE permet de classifier les biens immobiliers à travers un système de notation de A à G, A pour les plus performants et G pour les plus énergivores.
Pour limiter le nombre de passoires thermiques et inciter les propriétaires à réaliser des travaux de rénovation énergétique, la règlementation a évolué en interdisant les logements de classe G+ (consommation supérieure à 450 kWh/m²/an) à la location. Cette mesure n’en reste pas là pour autant, puisqu’il est prévu de l’étendre aux autres logements : classe G en 2025, classe F en 2028 et classe E en 2034.
Les propriétaires de passoires thermiques n’ont donc que deux choix : réaliser les travaux nécessaires, d’une part, ou vendre leur bien, d’autre part.
S’ils optent pour la première solution, les propriétaires doivent faire face à la question du coût élevé des travaux. Cette question est d’autant plus importante que les estimations du DPE sont souvent inférieures aux prix réels constatés.
Pour éviter de se ruiner dans le cadre de cette démarche, il est donc nécessaire de demander conseil à un expert en diagnostics pour focaliser ce budget sur les travaux réellement nécessaires. De plus, il est possible d’obtenir des aides financières comme MaPrimeRénov’ selon la nature des travaux. Ceux qui sont le plus préconisés en l’occurrence portent sur l’isolation, le changement d’équipements de chauffage ou de fourniture d’eau par exemple.